Voisin derrière sa fenêtre

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Voisin derrière sa fenêtre

Je te vois dans ta maison à étage, en périphérie de notre ville. En plein hiver. En plein confinement. Aujourd’hui, tu es arrivée avant 17 heures, avec quelques courses dans un sac qui semblait bien lourd. 

Depuis mon bureau, sous la luminosité de cet après-midi finissant, je te regarde rentrer chez toi. Tu jettes un œil dans ta boîte aux lettres, pousses ta porte de l’épaule, et la refermes sans prendre la peine de regarder derrière toi. Tu sembles pressée !

Parfois, tu ressors quelques minutes après ton arrivée pour vaquer dans ton jardin, souvent vêtue de leggings et d’un ample chandail de laine claire.

J’aime alors te suivre dans tes activités de jardinière fleuriste. Détailler ton allure, tes gestes, m’imprégner de chacun de tes mouvements. Je prends plaisir à t’observer et je reconnais secrètement que tu es une jolie femme à la silhouette pleine et aux formes tentantes. 

Comme sans le vouloir, je m’amuse à mémoriser tes routines, pour briser la monotonie de mes fins de journée.

Ce 22 février, quelques minutes après que tu sois rentrée, je t’ai vue allumer une chandelle. Par la fenêtre de ton salon, grâce au coin du rideau qui n’est que partiellement tiré, je te vois t’installer sur ton sofa, t’allonger en reposant ta tête et tes pieds nus sur chacun des bras. 

Ce moment de relaxation que tu t’offres m’a éloigné de mes tâches. Interrompant aussitôt mon travail, je laisse voguer mes rêveries. 

Qui es-tu « jolie dame » ? D’où arrives-tu ainsi, certains soirs ? Fais-tu partie de la catégorie des travailleuses essentielles qui doivent partir bosser, chaque jour ? Non ! Tu sembles en âge de pouvoir profiter d’une retraite méritée !

De loin, quand tu portes tes vêtements d’hiver, je distingue mal les traits de ton visage. Sans te voir distinctement, je sais, par habitude, que tu es rayonnante, que tu es belle. C’est une certitude qui n’a nul besoin d’être remise en cause. D’où je suis, soulignée par la lueur de ta bougie, je te trouve envoutante.  

En ce mois de février, alors que nous passons du froid glacial à la neige, de la pluie au vent et au soleil, tu me donnes l’image d’une femme en harmonie avec son existence. Bien dans son corps ! Rapidement, je me laisse dévorer par ton apparence. 

Tu es vêtue d’une robe de chambre blanche et tes yeux sont fermés. Tes cheveux ondulent sur tes épaules. Ils sont encore humides ; Probablement sors-tu d’une douche chaude ? Ta peau doit être encore toute parfumée. Hum ! Tu sens bon ?

Ton visage est détendu. Je peux même observer ta poitrine se soulever au rythme de tes longues respirations. Tu bouges de temps à autre pour saisir un bol et y boire. Tes lèvres entrent en contact avec la céramique, goûtant au liquide chaud et réconfortant.  Moi-aussi, j’aimerais bien y goûter en venant prélever la dernière goutte sur tes lèvres closes. 

Tu me fais prendre conscience du stress qui s’est accumulé en moi au cours de la journée. Je synchronise ma respiration à la tienne. Inspirer cinq secondes. Expirer cinq secondes. Je ferme les yeux et je me concentre sur le va-et-vient de l’air dans mes poumons. Je sens le calme m’envahir et mon esprit s’évade. Des images me créent ta poitrine ferme et ronde. Opulente et pleine. 

Comme elle remplirait convenablement mes mains ! Tes tétons déforment subtilement le tissu, animés d’une vie propre. Les faire s’ériger pour mieux les prendre en bouche. Avant ou après et sûrement avant et après, les rouler entre mes doigts pour en mesurer toute la sensibilité, la longueur, la dureté.

Du profond sillon, entre tes seins, je poursuis mon voyage qui m’amène à ton ventre satiné. Ta taille est déjà là. Comment est-elle d’ailleurs, fine, ronde ? Marquée ou pas ? Je ne sais pas et ce n’est pas important. Je suis déjà sur tes hanches, sur ton fessier qui n’attend que d’être palpé, touché, pétri, ouvert. Pénétré aussi !

Je parcours ton corps de mes lèvres, de ma langue, de mes mains. Je suis indécent autant que tu l’acceptes et le souhaites.

Une étape s’impose quand j’arrive à ton pubis. Je prends tout mon temps pour l’apprivoiser, le sentir, m’enivrer de ses parfums, le respirer, le déguster.

Tu m’enserres entre tes cuisses et tes mollets, nos peaux en sueur fusionnent et se saoulent de sensations savoureuses. 

Te sauter dessus, te prendre… Tu es si belle à voir lorsque tu es nue ! Je ne mets aucun frein à ce déferlement d’images qui foisonne de ton corps dévêtu. Après de longues minutes, j’ai même la conviction que je t’aie toujours vue de trop loin pour en imaginer et en saisir réellement toute la beauté et la délicatesse …

J’ouvre les yeux, les tiens sont toujours fermés, mais tes mains ont disparu sous l’épais tissu. L’une d’elle s’est réfugiée à hauteur de ta poitrine ; elle effleure tes seins pour les compresser tour à tour. L’autre glisse vers tes flancs, tes hanches, ton ventre. 

Je suis chacun de leurs mouvements, bien qu’elles soient dissimulées par ton vêtement entrouvert. 

Quelles sont tes intentions ? Qu’as-tu en tête ?

Ta main enveloppe doucement ton sein, prend le temps de le caresser et de le tâter. Tes doigts empaument cette masse que tu as manifestement du bonheur à presser et pétrir. Tu jauges et soupèses ce cadeau de la Nature. Ton pouce et ton index triturent et rudoient ton téton érigé. Lui tirer dessus et l’étirer encore, semble te procurer les plus grandes satisfactions. Quelle belle démonstration de manipulation de ces partenaires de plaisir !

Je n’ai qu’un regret : ne pas avoir mes doigts à la place des miens.

J’en oublie presque les activités de ton autre main. De ton ventre, sans que je l’aie vue, elle est passée sur ton pubis. La voici désormais à hauteur de ton sexe. Comme un vague sourire, un rictus lumineux naît sur tes lèvres. 

J’ai un instant d’hésitation car je n’ai aucune vocation à jouer au voyeur. Pour autant, ce que tu me fais découvrir est unique. Un rêve se réalise ! Regardant aux alentours, je constate que je suis le seul qui puisse te voir ainsi étendue sur ton sofa. L’arbre, la fenêtre en partie obstruée par le rideau, tous ces éléments rendent impossible la vision d’un autre intrus. 

La plénitude et le bonheur qui irradient de ton corps me forcent à reste. 

Depuis mon observatoire, je me glisse à tes côtés comme si tu acceptais ma présence silencieuse. Conscient du privilège d’un tel partage, je te remercie ma Belle voisine de m’offrir ce cadeau !!!

Se faisant, tes mouvements ont pris de la vigueur. Ta main et ton bras ont repoussé les pans de ta robe de chambre. Lumineuse, la peau dorée de ton corps contraste avec la pénombre gagnant la pièce. Un rien de tissu reste encore accroché à ta poitrine. Il choit à son tour, dévoilant l’entière et délicate beauté de tes seins. 

Quelles majestés ! De véritables merveilles ! 

En gestes souples, ta paume les entoure et les comprime. Seul, le bout de tes mamelons s’échappe pris entre tes phalanges tendues. Ta tête s’incline vers l’arrière, dodeline, comme perdue, en rythme avec cette autre main qui s’affaire à caresser ta toison. Je devine tes doigts qui entrent et sortent, humides, entrent et sortent encore. Ton pouce s’attarde et joue avec ton clitoris… avant que tes doigts à nouveau réunis ne retournent en toi. J’imagine qu’entrebâillées, tes lèvres sont maintenant largement ouvertes. Ta main te rend béante. En tendant l’oreille, j’entendrais sûrement la douce musique des clapotis qui s’en échappent. 

Ta poitrine se soulève pour de longs soupirs. Ton bassin ondule, impatient et gourmand de se donner plus encore ; toujours plus friand des frissons que ta main lui accorde.

Tu portes à ta bouche et tu mords la main qui pétrissait tes seins. Je comprends que ce n’est qu’un avant-goût de la vague de plaisir qui déferlera bientôt.

Ah ! Tu es ambidextre ? Tes mains ont échangé leur rôle ! Les doigts qui s’occupaient de ton sexe sont maintenant dans ta bouche. Ta langue les lèche et les déguste avec application. L’autre est allée continuer la besogne entamée par la première. 

Toujours plus sensuellement, toujours plus profondément, toujours plus endiablée.

Hors de ton contrôle, tes jambes se sont écartées. L’un de tes pieds a pris appui sur la table basse toute proche, pour donner plus d’amplitude et de latitude à tes caresses. Tu es complètement découverte, ta nudité est contagieuse. Plus aucun vêtement ne voile ton corps. Tes bras, ton visage, tes seins et toute ta peau scintillent sous les perles de sueur dont tu es couverte. La lumière chaude et vacillante de la bougie y ajoute des reflets dorés.

Ton corps s’arque, dévoilant une souplesse et une sveltesse insoupçonnées. Tu conserves cette position de longues minutes. 

Tu es fille de déesse !

La cambrure de ton dos me souligne le dessin de tes fesses joliment et généreusement arrondies. La bosse de ton mont de Vénus est un appel à toutes les audaces. Tes doigts continuent à jouer avec ta féminité, tel un musicien jouant avec les cordes de son instrument. 

Tu n’es que mélodie, précision, rythme, variations. 

 … Sans que rien ne le laisse présager, tu écartes davantage tes jambes, pour offrir à ta main un plus grand terrain de jeu. Tous tes doigts sont réquisitionnés : les uns œuvrent sur tes lèvres, les séparant ; D’autres s’humectent de leurs élixirs, effleurent ton clitoris et s’immiscent au plus profond de ton antre. 

Mes yeux sont rivés sur ton ventre et tes seins qui frissonnent sous tes gestes syncopés. 

… Je devrais me retirer… Mais tu m’hypnotises.

Au milieu de mes réflexions, tu as ouvert les yeux et nos regards se sont croisés. Le jour qui tombe et la lumière déclinante de mon bureau n’accrochent plus aucun reflet sur ma fenêtre. Il t’est maintenant possible de m’apercevoir. 

Quelle expression de visage ! Ton sourire accueillant, me fait comprendre que tu savais que j’étais là. Nous voici complices. Je ne suis peut-être pas le bienvenu, mais tu m’invites à ton spectacle !

Merci.

Votre voisin.

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